Arrivés en fin d’année, on attend tous les super soldes du Black Friday pour faire de bonnes affaires. Mais cette opération commerciale incite surtout à acheter plus que ce dont on a vraiment besoin. En plus de ça, cette tradition est un désastre pour notre planète. Eh oui, le Black Friday entraîne une explosion des gaz à effet de serre ! Alors, comment consommer autrement pour éviter ce désastre écologique ? Parlons Planète vous dit tout 🌍
Black Friday : un désastre écologique
Né aux Etats-Unis au milieu des années 1950, le Black Friday désigne le dernier vendredi du mois de novembre. À l’origine, cette journée avait pour but de profiter des festivités de Thanksgiving (le dernier jeudi de novembre) pour réaliser les achats de Noël à des prix réduits. Depuis, cette journée s’est répandue à travers le monde comme “l’occasion de faire de bonnes affaires” et a commencé à se célébrer en France dans les années 2010.
Aujourd’hui, le “Vendredi Noir” est de plus en plus controversé, de part son incitation à la consommation de masse et à la surconsommation, en proposant aux consommateurs des remises sur un temps limité. D’ailleurs, la période de promotions s’étend désormais sur quelques jours, jusqu’au “Cyber Monday”. Il s’agit du lundi qui suit le Black Friday et encourage à plutôt faire ses achats en ligne.
Cette tradition pose toujours plus problème si l’on observe son impact sur notre planète: au-delà d’encourager la surconsommation, le Black Friday est synonyme d’une explosion des gaz à effet de serre ! En effet, toutes les étapes d’un produit, de sa création à sa vente, sont néfastes pour l’environnement : exploitation des matières premières, consommation en eau et en énergie, création de déchets… En plus, cette journée englobe tout type de produits. Que ce soit des électroménagers, du textile ou des cosmétiques, tout y passe !
Il suffit de savoir que l’industrie textile génère 4 milliards de tonnes d’équivalent CO2 chaque année, ou que nous accumulons en moyenne l’équivalent de 2,5 tonnes d’objets chez nous, pour se rendre compte que le Black Friday est un vrai désastre écologique. Alors, comment éviter les coups de marketing et de publicité, et faire des achats utiles dont on a vraiment besoin ?
Un appel à consommer différemment
De nos jours, on assiste à un appel à consommer autrement pour réduire l’empreinte carbone du Black Friday. Alors, comment mieux remplir son panier ? Tout d’abord, analysez vos besoins avant d’acheter et faites une liste, pour ne pas acheter de produits inutiles. Renseignez-vous sur les produits que vous convoitez grâce au Clear Fashion Score ou tournez-vous vers des produits de seconde main. Enfin, ne jetez pas ce dont vous ne vous servez plus, mais recyclez-le.
Voici quelques initiatives qui luttent activement contre le Black Friday:
- Green Friday : ce collectif agit depuis 2017 pour sensibiliser à une consommation responsable, en réponse à l’événement commercial du Black Friday. L’association invite à devenir un “consomm’acteur”, c’est-à-dire un consommateur engagé et qui reprend le pouvoir de l’achat.
- Black for good : cette initiative a été lancée en 2019 par la marque de cosmétiques Typology. et réunit plus de 150 marques pour lutter contre le Black Friday. Leur principe est de faire des dons plutôt que des soldes : pour chaque achat, la marque s’engage à reverser une partie des bénéfices à une association.
- Giving Tuesday : ce mouvement lancé aux Etats-Unis en 2012 est arrivé en France en 2018 et s’est étendu à plus de 100 pays dans le monde. Le collectif promeut les valeurs de générosité et de solidarité, et encourage les individus ou les organisations à faire des dons le mardi suivant le Black Friday.
- Make Friday Green Again : ce collectif ponctuel a été lancé en 2019 par la marque Faguo et se destine aux marques qui s’engagent à ne pas participer au Black Friday et à communiquer sur les bonnes pratiques de consommation, les deux conditions pour faire partie du collectif. Aujourd’hui, plus de 1000 marques sont engagées à leur côté pour proposer des alternatives au Black Friday.
💚 Vous aimerez aussi cet article :
Plateforme de seconde main de Zara : engagement réel ou greenwashing ?