Calculé par l’ONG Global Footprint Network, le Jour du dépassement est une date symbolique qui représente le moment de l'année où l'humanité a utilisé toutes les ressources naturelles que la Terre peut régénérer en un an. À partir de cette date, nous sommes en "déficit écologique". Cette année, le jour du dépassement intervient le 2 août 2023, soit 5 jours plus tard l’an dernier (28 juillet 2022). Parlons planète vous en dit plus sur cette dette écologique.
Le jour du dépassement, qu’est-ce que c’est ?
Comme l’explique l’Ademe « Cette date est calculée à partir d’un rapport entre la consommation annuelle de l’humanité en ressources naturelles et la capacité de régénération desdites ressources par la planète ». Elle prend en compte l’impact écologique des humains ainsi que la « biocapacité » de la planète Terre.
Depuis des année, cette date a eu tendance à arriver de plus en plus tôt dans l’année. Calculé pour la première fois pour l’année 1971, le jour du dépassement intervenait le 25 décembre. En 2000, il avait lieu le 25 septembre et en 2022, le 28 juillet.
Le jour du dépassement 2023, un recul de 5 jours
Cette année, il y a du mieux. En effet, à l’échelle mondiale, le jour du dépassement a lieu le 2 août 2023, soit un recul de 5 jours entre 2022 et 2023. Si l’on peut voir cela comme un début de bonne nouvelle, ce décalage de quelques jours doit nous inviter à agir toujours plus pour la planète. En effet pour les 151 jours restants, nous vivons à crédit sur la planète.
Et, pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre (GES) de 43% d’ici 2030, comme le recommande le GIEC, « Il faudrait déplacer le ’Jour du dépassement de la Terre’ de 19 jours par an pendant les sept prochaines années », explique l’ONG Global Foodprint Network.
Retarder le jour du dépassement : quelques bonnes pratiques à adopter
Le jour du dépassement n’est pas une fatalité. A son échelle chaque individu peut adopter des pratiques de consommations responsables. Pour réduire votre empreinte carbone, voici quelques gestes à adopter au quotidien :
- Troquer la voiture pour le vélo. Selon l’Ademe, un trajet sur deux fait moins de 5 km. En adoptant le vélo, on réduit ses émissions de GES. En plus c’est aussi le moyen de transport le plus rapide en ville.
- Limiter sa consommation de viande et de poisson. En effet, la production de viande et la surpêche pèsent sur le climat. A titre d’exemple, selon la WWF « Produire 1 kg de viande de porc émet autant de CO2 que cultiver 80 kg de pommes de terre ».
- Choisir un fournisseur d’électricité verte, pour participer au développement des énergies renouvelables en Europe.
- Limiter sa consommation de produits textiles puisque l’industrie textile représente 10% des émissions de gaz à effet de serre mondiales mais aussi 20 % de la pollution mondiale d’eau potable.
Il s’agit là d’exemples. Nombreuses sont les bonnes habitudes à prendre pour la planète ! Pour vous aider, nous vous avons préparé un article sur 5 actions zéro déchet faciles à mettre en place tous les jours.